Pointe-Noire/Culture : « N’Sangu Ndji-ndji » s’achève avec une note de satisfaction

POINTE-NOIRE, 17 JUIN (ACI) – La 20e édition du Festival international des musiques et des arts « N’Sangu Ndji-ndji » s’est achevée, le 15 juin à Pointe-Noire, avec une note de satisfaction sur le savoir-faire des artistes de renom venus d’Afrique et du Congo, pays hôte.

Il s’est agi des  Congolais Frédy Massamba, Mariusca la slameuse et Bouittys-Bouittis, en passant par la Reine du Kundé du Burkina-Faso, et Estelle Mveng du Cameroun, ayant enflammé le podium érigé pour la circonstance au Centre culturel JB Tati-Loutard avec des prestations de grande envergure.

Organisé sous le thème « Pointe-Noire, ville centenaire, carrefour des arts », cette édition s’est, également, déroulée dans le Kouilou ainsi que dans d’autres site de la ville océane comme l’espace Yaro.

 «Depuis que ce festival à commencer je suis dans la joie et je souhaite  que cela se pérennise pour notre pays pour que le Congo soit au même diapason que les autres qui organisent les festivals internationaux», a indiqué un mélomane Ardy Mambouli.

Tenu durant 20 ans sans interruption, « N’Sangu Ndji-ndji » fait aujourd’hui la fierté de la ville et figure  en bonne place dans la carte culturelle de Pointe-Noire, a souligné le conseiller socioculturel du maire de la ville de Pointe-Noire, M. Philippe Mboumba Madiela.

Faisant le bilan de cette édition, le directeur de ce festival, M. Pierre Claver Mabiala, a rappelé  que la 1ère édition a eu lieu en 2005, avec deux sponsors. 

«Nous avons grandis. A l’époque on l’appelait musique de recherche. Nous sommes fière d’avoir été un rendez-vous fidèle par rapport aux engagements vis-à-vis des professionnels et des populations pour qui nous avons ramené des grands artistes dans les quartiers populaires», a-t-il expliqué, annonçant son retrait de la tête de ce festival devant passer en version  biennale.

Outre des concerts,  le festival a organisé des ateliers, des masters class, des expositions comme le vernissage de l’exposition  « De Jean Balou à Trigo Piula », et l’atelier sur l’Importance de la filière musique dans le développement des industries culturelles et créatives. (ACI/Loe Mercia)

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