Le Président Denis Sassou-NGuesso, tout au long de sa gestion, grâce à sa clairvoyance et sa détermination, a réservé une part centrale au respect de ces préalables et ses réalisations partant de l’amélioration du social de sa population, de son affirmation sur l’échiquier politique national, ainsi que de son implication non moins essentielle en faveur de la consolidation des liens d’amitié et de coopération entre les dirigeants et les peuples africains et du reste du monde.
Soixante-quatre ans après l’indépendance du Congo, Denis Sassou N’Guesso reste un homme d’Etat au parcours jalonné d’une expérience avérée, se situant au cœur des faits marquants de l’histoire politique depuis l’accession du Congo à la souveraineté internationale le 15 août 1960.
Dès l’entame de sa carrière politique, et dans le souci d’opérer un réajustement de la révolution, il se range du côté de l’aile progressiste de l’armée. Avec Marien Ngouabi, il participe au mouvement du 31 juillet 1968 qui aboutira, un an plus tard, à la création du Parti Congolais du Travail (PCT) dont il est l’un des membres fondateurs. Il est élu au Comité Central du Parti.
En 1970, il entre au Bureau Politique du parti. En décembre 1975, un réaménagement du directoire politique aboutit à la création d’un Etat-Major spécial révolutionnaire du PCT, où il est reconduit comme Secrétaire du Comité Central chargé de la commission permanente à l’armée, poste qu’il assume depuis 1972
Militant de la cause africaine
Le 5 février 1979, une session extraordinaire du Comité Central du PCT, met un terme au Comité Militaire du Parti (CMP), directoire politique provisoire, institué au lendemain de la mort du Président Marien Ngouabi. Il est élu Président du Comité Central du PCT. Le troisième Congrès extraordinaire de mars 1979, confirme son élection à la tête du Parti et par conséquent à celle de l’Etat.
Elu 23e Président en exercice de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) en juillet 1986, il initie plusieurs actions, entre autres : la création du Fonds Africa ; le premier symposium international des écrivains pour lutter efficacement contre le régime d’apartheid, en mai 1987 à Brazzaville.
Ayant marqué de manière particulière l’Afrique et le monde au cours de son mandat, et devant l’enlisement des négociations quadripartites (Etats-Unis, Angola, Cuba et Afrique du Sud), les parties en conflit optent, unanimement, pour que Brazzaville abrite les dites négociations qui aboutiront, le 13 décembre 1988, à la signature de l’historique protocole de Brazzaville. Ce protocole consacre l’indépendance de la Namibie, le retrait des troupes sud-africaines et cubaines d’Angola, la fin de l’apartheid, la libération de Nelson Mandela et l’avènement de la nouvelle Afrique du Sud.
Entre résilience et tolérance
En 1990, sa capacité d’adaptation aux situations l’amène à ouvrir le pays à la démocratie. En 1991, sa forte capacité de résilience l’amène à accepter la tenue de la conférence nationale souveraine qui débouche sur une cohabitation politique couronné par l’organisation, en 1992, des élections démocratiques, à l’issue desquelles il se retire des rênes du pouvoir pour faire place à l’alternance.
En 1997, une crise politique entre le pouvoir en place et l’opposition à laquelle il appartient entraine le pays dans une dans une guerre civile qui durera du 5 juin au 15 octobre. Denis Sassou N’Guesso sort vainqueur.
Retour au pouvoir
Il revient au pouvoir à l’issue de la guerre dite du 5 juin 1997. Sa constante ambition de réconcilier le peuple avec lui-même le conduit, une fois de plus, à instituer deux cadres de concertation de manière à créer les conditions permissives d’un environnement de paix et de sécurité durables notamment, le Forum National pour la Réconciliation, l’Unité et la Reconstruction du Congo, en 1998, et le Dialogue National Sans Exclusive, en 2001.
Le 20 janvier 2002, soucieux de favoriser un nouveau cadre politique et institutionnel afin de permettre une large expression du peuple, il organise un référendum qui aboutit à l’adoption d’une nouvelle constitution.
Fort de sa volonté à consolider la paix et relever le défi de la reconstruction du pays, Denis est élu et réélu successivement en 2002 avec 89,41 %, en 2009 avec 78,61% et 2016 avec
60,19 %.
Cinq ans après, le souverain primaire, qui était une fois sollicité au scrutin présidentiel du 21 mars 2021 a opté pour la continuité, en reconduisant Denis Sassou N’Guesso à la tête du pays, pour un nouveau. A l’issue de l’élection présidentielle, il obtient 88,40 % soit 1539725 de voix.
Engagement pour la paix en Afrique
En juillet 2003, toujours au fait des problèmes de l’Afrique et interpellé par de nombreux conflits qui déstabilisent le continent, il fait adopter, lors d’une réunion de l’Union Africaine à Maputo au Mozambique, une doctrine pour la Sécurité et la Paix dénommée « Pacte de non-Agression et de Défense Commune ». Une estime de plus qui lui vaut d’être désigné, pour la deuxième fois, Président en exercice de l’Union Africaine, le 24 janvier 2006 à Khartoum.
En janvier 2010, il est élu Président en exercice de la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale), à l’issue des travaux de la 10e session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État tenue à Bangui.
En 2011, l’Union Africaine lui confie la mission de préparer la position commune de l’Afrique et d’en être le porte-parole au Sommet de Rio+20.
En mai 2015, Denis Sassou N’Guesso entreprend, à ce sujet, une série de consultations avec la classe politique et l’ensemble des forces vives de la Nation. Ces consultations ont abouti à la convocation du « Dialogue National Inclusif », tenu à Sibiti en juillet de la même année. S’appuyant sur les recommandations dudit dialogue, il convoque le peuple à un référendum constitutionnel qui s’est tenu, le 25 octobre 2015. Une nouvelle Constitution est votée. Promulguée le 6 novembre 2015, cette Constitution consacre l’entrée du Congo dans la 6ème République.
Fervent défenseur de la préservation de l’environnement
Face à la menace climatique qui pèse sur l’humanité, et dont les effets sont déjà perceptibles, le Président Denis Sassou N’Guesso, a lors de la 27e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies pour le changement climatique, tenue en novembre 2022 en Egypte, avait offert l’opportunité de lancer la « Décennie africaine et mondiale de l’afforestation et du reboisement ».
La République du Congo a organisé du 26 au 28 octobre 2023, le deuxième Sommet des trois grands bassins forestiers tropicaux, à savoir l’Amazonie, le Bornéo-Mékong et celui du Congo.
Du 2 au 5 juillet de l’année en cours, il s’est tenu à Brazzaville, la première conférence sur l’afforestation et le reboisement(CIAR), sous l’égide du Chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso. A ces assises, il avait souligné la nécessité de mettre l’accent sur l’afforestation et le reboisement, qui constituent, n’en point douter, les leviers essentiels de l’action mondiale, notamment en termes de régulation de l’équilibre carbone de la planète.
Pour un monde plus sûr, Denis Sassou N’Guesso a appelé la communauté internationale à accélérer le plaidoyer en faveur d’un monde écologique plus vert par ses forêts et résolument engagé dans la lutte contre les changements climatiques.
Marna Mankené