BRAZZAVILLE, 13 AOUT (ACI) – Le secrétaire général de l’Onu, M. Antonio Guterres, a appelé, le 12 août, à la réforme urgente du Conseil de sécurité de l’Onu, devenue obsolète, soulignant le manque de la représentation de l’Afrique.
Dans une déclaration devant le Conseil de sécurité de l’organisation des nations unies, M Guterres a indiqué que, « nous ne pouvons pas accepter que cet organe mondial de paix et de sécurité prééminent n’ait pas de voix permanente pour un continent de plus d’un milliard de personnes, ni que les points de vue soient sous-estimés sur les questions de paix et de sécurité, tant sur le continent que dans le monde », s’est-il indigné.
Selon lui, la caricature actuelle de cet appareil mondial reflète l’équilibre des pouvoirs tels qu’il existait avant la seconde guerre mondiale sans avoir su évoluer en fonction des transformations géopolitiques de ces dernières décennies. Et en cette période-là plus part des pays était encore sous la domination coloniale.
D’où, il pense à remédier à cette injustice historique et renforcer la représentation effective de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité de l’Onu.
L’Afrique ne dispose que de deux sièges sur les 15 membres du conseil de sécurité de l’Onu. Une injustice ayant suscité les réactions des représentants africains pendant le débat.
Le Président du Sierra Leone, le Dr Julius Bio a déclaré qu’il est temps de passer à l’étape suivante. Il a demandé deux sièges permanents avec tous les droits et prérogatives des membres actuels et deux sièges supplémentaires de membres non permanents. Car c’est une question de justice commune devant être abordée.
En corrigeant cette injustice historique, poursuit-il, la communauté internationale favorisera non seulement une plus grande équité et une plus grande égalité dans la gouvernance mondiale. Elle va libérer, également, tout le potentiel de l’Afrique en tant que contient dynamique et capable de contribuer de manière significative à l’avancement de la paix, de la sécurité dans le monde. (ACI /Sandra Itoua).