BRAZZAVILLE, 27 AOÛT (ACI)- L’Oms a lancé, le 26 août à Brazzaville, un appel urgent pour mobiliser 87,4 millions de dollars sur une période de six mois, afin de soutenir les efforts mondiaux de lutte contre l’épidémie de Mpox, indique un communiqué de presse parvenu à l’Aci.
Les fonds demandés permettront à l’Oms de collaborer avec les gouvernements, les partenaires et d’autres parties prenantes dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique mondial de préparation et de réponse (Sprp).
« Suite à la déclaration d’une urgence mondiale le 14 août dernier, l’Oms a besoin au total de 135 millions de dollars pour soutenir la réponse internationale, incluant les 87,4 millions de dollars nécessaires de septembre 2024 à février 2025, pour travailler avec les pays, les partenaires et d’autres parties prenantes afin de stopper et de contenir l’épidémie actuelle de mpox », souligne le communiqué.
Ce plan propose un cadre global visant à renforcer la surveillance, faciliter la recherche, garantir un accès équitable aux traitements et vaccins, et soutenir les communautés touchées.
Le Plan stratégique, fondé sur des recommandations du Directeur général de l’Oms, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus se concentre sur quatre axes à savoir la surveillance et la prévention, l’avancement de la recherche et l’accès équitable aux tests et vaccins, la réduction de la transmission entre l’animal et l’homme, et l’autonomisation des communautés locales.
La vaccination des populations à risque, y compris les contacts étroits des cas récents et les professionnels de santé, constitue une priorité.
L’Oms renforce, également, sa collaboration avec divers partenaires mondiaux et régionaux pour assurer une réponse coordonnée, en particulier en Afrique, où les besoins sont les plus urgents. Une conférence scientifique virtuelle sur la recherche liée au mpox est prévue les 29 et 30 août prochain.
Dans son discours à l’ouverture de la cérémonie de la 74ème session du comité régionale de l’Oms, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus a exhorté les donateurs à répondre rapidement à cet appel pour prévenir une nouvelle propagation du virus et protéger les populations les plus vulnérables.
«Les flambées de variole en République démocratique du Congo et dans les pays voisins peuvent être contrôlées et stoppées. Pour ce faire, il faut un plan d’action complet et coordonné entre les agences internationales et les partenaires nationaux et locaux, la société civile, les chercheurs et les fabricants, ainsi que nos États membres», a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.
En rappel, les pays d’Afrique centrale sont les plus concernés. À la fin du mois de juillet, l’agence de santé de l’Union africaine (Africa Cdc) faisait état d’un total de 37 583 cas depuis le début de l’année 2022, dont 1 451 décès signalés dans 15 États membres de l’Union africaine. (ACI/Marlyce Tchibinda Batchi)
