BRAZZAVILLE, 1er Août (ACI) – La République Bolivarienne du Venezuela a dénoncé et alerté le monde, le 28 juillet à Caracas, sur une opération d’intervention contre le processus électoral, leur droit à la libre autodétermination et à la souveraineté de leur patrie, de la part d’un groupe de Gouvernements et de puissances étrangères, selon un communiqué de presse de ce pays parvenu à l’ACI.
« Le droit de vote s’exerce au Venezuela dans l’absolue liberté et légalité, sous l’égide de nos lois et sous le contrôle de l’un des cinq Pouvoirs Publics de l’État, le Conseil national électoral. Et cela au travers d’un système transparent, sécurisé et inviolable, reconnu comme l’un des meilleurs au monde, qui garantit pleinement le principe d’un lecteur, un vote », a relevé ce document.
Il s’agirait du groupe de Lima, mort et vaincu, parmi lesquels se trouvent des fonctionnaires des gouvernements de l’Argentine, du Costa Rica, de l’Équateur, du Guatemala, du Panama, du Paraguay, du Pérou, de l’Uruguay et de la République Dominicaine.
« Il s’agit aussi d’un groupe de politiciens tueurs à gages d’extrême droite spécialisée dans la déstabilisation des gouvernements d’Amérique latine, comme Ivan Duque, Mauricio Macri, Andrés Pastrana, Oscar Arias, Marco Rubio et Rick Scott, veulent dénaturer ce qui s’est exprimé aujourd’hui dans la paix et avec un esprit civique dans notre pays, ce qui n’est rien d’autre que l’exercice du droit du peuple à choisir », explique le communiqué.
Le communiqué de presse a mentionné que cette opération désespérée est vouée à l’échec parce que le Venezuela est un pays libre et souverain et n’acceptera jamais d’impositions ou de chantage, encore moins de la part des instances étrangères sans moralité ni légalité pour attaquer leurs droits et leur peuple.
Le Venezuela a exprimé son plus ferme rejet face aux actions et déclarations interventionnistes d’un groupe de gouvernements de droite, subordonnés à Washington et ouvertement attachés aux postulats idéologiques les plus sordides du fascisme international.
Le Gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela, face à ce précédent néfaste qui porte atteinte à leur souveraineté nationale, a décidé de retirer tout le personnel diplomatique des missions en Argentine, Chili, Costa Rica, Pérou, Panama, République Dominicaine et en Uruguay.
Il a exigé que ces gouvernements retirent immédiatement leurs représentants du territoire vénézuélien.
« Le Gouvernement de la République Bolivarienne du Venezuela se réserve toutes les actions légales et politiques pour faire respecter, préserver et défendre notre droit inaliénable à l’autodétermination. Il s’opposera à toutes les actions qui portent atteinte au climat de paix et de coexistence qui a requis tant d’efforts au peuple vénézuélien, c’est pourquoi nous nous opposons à toutes les déclarations interventionnistes et de siège avec lesquelles, à plusieurs reprises, on tente d’ignorer la volonté du Peuple Vénézuélien », peut-on lire dans ce document. (ACI)