Monde/Environnement : Les objectifs d’afforestation et de reboisement nécessitent environ plus de 50 milliards de dollars par an

Kintélé, 03 Juil (ACI) – Environ 44 et 52 milliards de dollars seraient nécessaires par an pour atteindre la plupart des objectifs d’afforestation et de reboisement, malgré l’absence des données officielles sur le Groupe d’action pour la protection de l’environnement (Gap) de financement, a annoncé, le 2 juillet à Kintélé, dans le département du Pool, la représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) au Congo, Mme Adama Dian Barry.

Cette situation requiert, par conséquent, une batterie d’intervention innovante passant par le renforcement du développement et le déploiement d’instruments financiers innovants dans le cadre d’initiatives communs à l’instar de la décennie des Nations Unies sur la restauration des écosystèmes, a-t-elle déclaré à l’ouverture de la première édition de la Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (Ciar).

Le Pnud possède, ainsi, des initiatives fars devant contribuer à aider à relever ces défis dans le cadre du programme sur l’afforestation et le reboisement, et le défi financier en particulier.

En effet, l’organisme onusien avec les partenaires envisage d’accompagner les Etats à se doter des cadres de financement intégré pour le développement, a fait savoir, Mme Adama Dian Barry.

Dans cette perspective, elle a encouragé les Etats dans la restauration des écosystèmes. C’est pourquoi, elle a fait savoir que le Pnud a des outils permettant de canaliser les flux de financement aussi bien du secteur privé que des mécanismes de financement verts.

Ceux-ci seraient issus des marchés carbones qui seront évoqués durant ces assises pour être canaliser dans les programmes de grandes ampleurs pour la restauration des écosystèmes et la réduction de la pauvreté.

« Les financements de la biodiversité » lancés depuis une dizaine d’années avec les partenaires de l’Union européenne employés dans une quarantaine d’Etats servent à accompagner ceux-ci dans leur plan de biodiversité.

Toutefois, elle a indiqué que les couverts forestiers jouent un rôle essentiel pour l’atteinte des objectifs pour l’accord de Paris sur le climat, car en effet 90% des contributions déterminés nationales des Etats nouvelles intègrent la question des forêts et de l’utilisation des terres. D’après les statistiques, l’année 2023 a été la plus chaude, jamais enregistrée sur la terre.

Dans ce contexte mondial marqué par des niveaux records d’augmentation des températures terrestres, les actions d’afforestation et de reboisement de grande envergure constitue plus que jamais une voie par excellence, non seulement pour lutter contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité mais, également, la protection des ressources naturelles et surtout l’amélioration encore une fois des conditions de subsistance des populations, a rappelé la représentante du Pnud.

En dépit de cette évidence, il ressort que des diverses initiatives de restauration de couverts forestiers prises, soit au niveau régional ou mondial, restent avec des résultats très mitigés sur le terrain, car en effet, en dépit de cette volonté politique de plusieurs pays pour porter des projets et des programmes d’afforestation et de reboisement, l’un des obstacles majeur à l’atteinte des objectifs de grande envergure reste et demeure les moyens financiers adéquats qui soient à la mesure des ambitions.

Ces assises coïncident avec le lancement, le 23 avril à New York sur la promesse climatique 2025, lancé par le Secrétaire Général des Nations unies, visant à aider les pays en développement à renforcer la qualité et le potentiel d’investissement, ainsi qu’accélérer leur mise en œuvre de leur contribution déterminée nationale, a-t- elle mentionné. (ACI/Flore Michèle Makoumbou)

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