Le projet Action d’urgence et de secours humanitaire (Asudh), à travers sa composante portant sur « le foyer amélioré pour moins de bois, moins d’émission de carbone, (Pfamec) », a façonné dans trois localités du département du pool, 1300 foyers améliorés écologiques et économiques pour lutter contre la déforestation et bénéfique à l’environnent.
Ces foyers améliorés introduits par l’Asudh, dans ces localités cibles, vise la cuisson des aliments. Construit pour utiliser le bois énergie tout comme le bois ouvert traditionnel mais plus économique et moins polluant, a expliqué le coordonnateur et directeur du projet Asudh, Davy Yeba, ces foyers offrent des rendements énergétiques plus élevés que le foyer traditionnel grâce à un meilleur transfert de chaleur à la marmite par conviction et rayonnement.
Selon Asudh, ce projet vise, également, à laisser à l’environnement le temps de se refaire et de se restaurer.
L’Asudh s’est donné cette charge d’introduire ces foyers améliorés pour inculquer aux populations l’utilisation du bois de façon modérée pour que les écosystèmes forestiers se régénèrent, « Je sais que ça n’ira pas vite, mais nous avons formés les populations pour qu’elles acquièrent un comportement bénéfique et avantageux aux écosystèmes forestiers », a-t-il déclaré, ajoutant que ce procédé permet de consommer le charbon et d’émettre le gaz carbonique (C02) en diminuant la coupe de bois.
Le Pfamec a fabriqué deux types de foyer, en métallique et celui façonné à base de l’argile, une terre spéciale qui coute très chère chez les propriétaires terriens. Dans ces localités, l’activité du projet a porté sur la confection et la donation des foyers améliorés aux ménages, la formation et préservation de l’environnement, la sensibilisation et la préservation des forêts.
Les ménages bénéficiaires devraient utiliser et intégrer ces foyers dans leurs usages car, au fur et à mesure que le bois est coupé, la forêt est détruite entrainant beaucoup de conséquences telles les érosions et les maladies environnementales dues aux changements climatiques. « Attention, planter le bois et le couper de moins en moins car, il y va de soit pour la société et pour le monde entier », a-t-il rencheri.
Financé par l’ambassade d’Allemagne, ce projet est exécuté dans le cadre d’un programme évangélique de préservation de l’environnement conjointe avec l’Eglise Evangélique du Congo (Pepe /Asdh-Eec), rappelle-t-on. Par Honorine .Soukou
