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Congo/Travail : Le Smig relevé à 70 400 F cfa à partir de 2025

Photo d’archives du Conseil des ministres

Brazzaville, 09 Nov. (ACI) – Le montant du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) passera à 70 400 francs Cfa à partir de 2025 en République du Congo, selon le compte rendu du Conseil des ministres du 8 novembre dernier.

Ce projet de loi, présenté par le Ministre d’État, Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, M. Firmin Ayessa, a été approuvé par le Conseil des ministres, dirigé par le Président de la République, Denis Sassou-N’Guesso.

Ce décret abrogeant celui de 2008 fixant le Smig à 50 400 F Cfa par mois, a été modifié après une décennie de négociations entre le gouvernement et les partenaires sociaux. Il oblige, également, la révision des conventions collectives et des statuts particuliers des organismes publics où les salaires sont inférieurs à ce nouveau montant.

Outre ce projet de loi, le Conseil des ministres a adopté un texte portant sur l’âge d’admission à la retraite des travailleurs que le Code du travail régis, afin d’aligner l’âge de la retraite dans le secteur privé sur celui du secteur public. L’objectif est de permettre aux travailleurs recrutés plus tardivement de bénéficier d’une pension de retraite normale.

La Commission nationale consultative du travail a validé ce projet en juillet dernier et prévoit un relèvement de l’âge de départ à la retraite en fonction des catégories professionnelles.

Il s’agit de 60 ans pour les manœuvres, ouvriers et autres travailleurs assimilés, de 63 ans pour les agents de maîtrise, de 65 ans pour les cadres et de 70 ans pour les cadres hors catégorie.

Le texte permet aussi une retraite anticipée, sous condition de durée de cotisation suffisante, selon les tranches, notamment de 57 ans pour les manœuvres, ouvriers et autres travailleurs assimilés, de 60 ans pour les agents de maîtrise, de 63 ans pour les cadres et de 65 ans pour les cadres hors catégorie.

De plus, la durée de prolongation d’activité que le Ministre en charge du Travail accorde, ne pourra excéder deux ans.

Ces deux projets de loi seront transmis au Parlement pour examen et adoption. (ACI)

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