Brazzaville, 09 Nov (ACI) – Les membres de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (Cstc) ont exhorté le Président de la République du Congo, M. Denis Sassou- N’Guesso, le 7 novembre à Brazzaville, à s’impliquer pour la recherche des solutions idoines et pérenne aux revendications et réclamations des travailleurs.
S’exprimant à l’issue de la réunion extraordinaire de toutes les composantes de la cstc porté sur « l’analyse du climat social au niveau national », les organes de ladite confédération ont réaffirmé leur soutien inconditionnel au Président Denis Sassou- N’Guesso pour les efforts qu’il ne cesse de consentir pour la paix sociale.
Les participants à cette réunion ont invité le gouvernement à un recadrage des méthodes de gestions des crises dues aux revendications ou réclamations des syndicalistes et au respect de la tenue régulière des sessions du comité national du dialogue social, afin d’éviter les dispersions constatées ce derniers temps dans le pays.
Ils ont, également, invité les sections syndicales à l’arrêt systématiques des grèves ne respectant pas les procédures légales de leurs organisations et d’observer désormais une attitude responsable les portant à des négociations cadrées en respect des textes de la Csts.
Par ailleurs, les membres de la cstc ont déploré le non -respect par le gouvernement de la tenue régulière des sessions de comité national du dialogue social que le Président de la République a initié pour le règlement des problèmes des travailleurs par le dialogue.
Examinant de fond en comble les problèmes à l’origine des grèves enregistrés dans les administrations publiques et privées, ils se sont convenu que la totalité des grèves est la conséquence du non-paiement des salaires qui sont les droits inaliénable de tout travailleur, tout en reconnaissant que les différentes grèves ont été d’une part organisées illégalement en violation des procédures syndicales.
Au nombre des maux à l’origine des difficultés financières et économiques qui n’ayant pas permis le paiement régulier et à temps échu les salaires tant dans les administrations publiques que privé, il a été relevé le train de vie de l’Etat et le non-respect des instructions ou mesures édictées par le président. (ACI/ R. Claudite ONDELE)