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Congo/Société : Sidonie Josiane Okogna sollicite l’arbitrage du Chef de l’État sur l’usurpation de sa thèse de doctorat

La chercheuse congolaise lors du point de presse

BRAZZAVILLE, 05 AOÛT (ACI) – La chercheuse congolaise, Mme Sidonie Josiane Okogna, a sollicité, le 4 août à Brazzaville, l’intervention du Chef l’État, M. Denis Sassou-N’Guesso, pour le rétablissement dans ses droits, suite à une usurpation de sa thèse de doctorat intitulé « Femmes akwa, de la tradition à la modernité, de 1905 à 2005. Étude d’histoire sociale ».

Dans une déclaration rendue publique lors d’un point de presse, elle a fait savoir qu’elle a été victime de l’escroquerie que Mme Edwige Émilie Ébakissé de nationalité camerounaise, a orchestrée en passant par l’intermédiaire du maire de Makoua, M. Jean Émile Ongayolo et de M. Louis Camille Itoua, dans le projet Makoua-Isimou.

« Je viens vers vous, M. le président de la République du Congo, en votre qualité de magistrat suprême, pour trouver la solution à ce litige qui nous oppose. Pourtant c’est moi qui ai rédigé ce projet. En effet, ma thèse et mon travail sont à la base de l’aboutissement dudit projet, et j’ai des preuves », a-t-elle dit.

Mme Okogna a expliqué que « le draft du projet de la camerounaise n’était qu’au stade d’idées sans contenu soutenable, elle m’avait demandé d’insérer des éléments de ma thèse pour un meilleur rendu. Ainsi, j’ai repris des extraits de ma thèse dans le projet et j’ai réécrit ledit document ».

Devant cette injustice, cette malhonnêteté intellectuelle, des antivaleurs et la mise en danger permanente de sa vie, elle a appelé l’intervention du Chef de l’État, pour que Mme Ébakissé et ses acolytes ne puissent pas jouir de ce travail, fruit des efforts Mme Okogna, abattu pendant 20 ans. Elle a souhaité que justice soit faite.   

« J’ai cru en ce projet dont l’objectif est de mettre en place des actions de développement devant  bénéficier à la population de Makoua. J’ai aussi organisé le séjour à Makoua de Mme Ebakissé, en l’introduisant auprès du conseil des notables. Mais, j’ai été écartée systématiquement au vu des résultats obtenus», a-t-elle fait savoir .

Les participants au point de presse

Selon elle, Mme Ébakissé se fait propriétaire du travail abattu. «Elle s’est même arrogée le droit de ce projet et de la thèse en faisant venir de Douala une autre camerounaise, nommée Mme Josiane Houn, en la présentant comme sa collaboratrice immédiate devant le secrétaire général de Makoua », a-t-elle fait ajouté.   

Au cours de cette conférence de presse, Mme Okogna a mentionné que Mme Ébakissé et ses collaborateurs ont lancé ce projet du 29 septembre au 1er octobre de l’année dernière, en se servant de cette thèse qu’elle a sollicité d’éditer, en organisant des conférences en France sans inquiétude au su des autorités congolaises.

A ce sujet, Mme Okogna a demandé le retrait de son travail, notamment, les extraits de sa thèse et sa contribution intellectuelle dans le cadre de ce projet. Elle exigé le paiement d’une somme forfaitaire de 20 millions de Fcfa, correspondant à l’exploitation de sa thèse, afin de faire valoir ses droits de propriété intellectuelle. (ACI)

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