Congo/Société : Le Premier ministre au chevet des malades victimes du drame du stade d’Ornano

BRAZZAVILLE, 22 NOV (ACI) – Le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Anatole Collinet Makosso, en compagnie de quelques membres de son équipe gouvernementale, a rendu visite aux blessés de la bousculade survenu dans la nuit du 20 au 21 novembre, au stade d’Ornano de Brazzaville.

Devant ce drame qui a occasionné la mort de 31 jeunes congolais, candidats à une opération de recrutement dans les Forces armées congolaises (Fac), le gouvernement a aussitôt mis en place une cellule de crise qui s’est réunie le 21 novembre à l’hôtel de la Primature, au tour du Premier ministre.

Cette réunion de crise élargie aux différentes structures, a été précédée d’une première réunion plus restreinte. Au cours de ces réunions, le gouvernement a décidé de suspendre momentanément le processus de recrutement à Brazzaville, de prendre en charge les blessés et les funérailles. Le ministère des Affaires sociales prendra attache avec les différentes familles.

Aussitôt après la réunion, le premier ministre, accompagné de quelques membres du gouvernement s’est rendu au chevet des victimes de cette bousculade au service des urgences du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (Chu-B) où il a rencontré les responsables des services hospitaliers auprès de qui il recueilli des informations sur la situation des personnes admises dans ce service ainsi que leur prise en charge.

Il a également visité la direction des pompes funèbres municipales pour écouter les différents responsables de ces structures qui les a ensuite accompagnés au sein de la morgue municipale de Brazzaville où sont placés les corps sans vie de ce drame.

Après cette étape, le chef du gouvernement s’est rendu à l’hôpital central des armées Pierre Mobengo pour se rendre compte de la situation du seul malade qui s’y trouve.

A l’issu de cette visite, le gouvernement a rendu public un communiqué lu par le ministre de la communication et des médias porte-parole du gouvernement, M. Thiery Moungalla, dans lequel il a été décidé, entre autres, le 22  novembre, journée de deuil national. (ACI/Blanchard Boté)   

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