Brazzaville, 20 Juil (ACI) – Des femmes de différents horizons ont donné leur avis sur l’utilisation du Make-up, un maquillage existant depuis des lustres devenu un art pour les youtubeuses, selon une enquête de l’Agence congolaise d’information (Aci).
Les avis des femmes sur l’utilisation du crayon, fond de teint, phares à joues et faux cils diverges de l’effet de mode, complexe ou manque de confiance en soi.
Des profils scintillant sur Facebook, Instagram, X, Tik tok, à la conquête des « likes » des copines, rares sont les filles qui osent montrer leur vrai teint, leurs vrais sourcils ou tout simplement leurs vrais visages, de nos jours.
« J’avoue que cette manie de modifier son visage m’intrigue et je me laisse tenter par moment », a confié, Mme Albertine Makoty, diaconesse à l’église les Assemblées de Dieu, précisant que « Je me maquille pour me sentir belle et pour camoufler quelques imperfections ».
La diaconesse Albertine n’est pas la seule à penser ainsi, elles sont de plus en plus nombreuses les filles qui ne jurent que par le maquillage, « Je me maquille pour plaire aux autres, pour qu’ils me trouvent plus attrayante parque qu’il faut l’avouer, l’apparence est une communication non-verbale. C’est un effet de mode », a déclaré une étudiante.
Des filles dans quelques quartiers de Brazzaville ont déclaré aimer le maquillage.
Si pour certaines, le make-up est un effet de mode, pour d’autres, c’est un manque de confiance en soi. « J’ai commencé à me maquiller assez tôt, en 5e, évidemment ce n’était juste que du mascara. Mais mes amies ne cessaient de me dire que je n’étais pas belle. Sans m’en rendre compte je suis rentrée dans un cercle vicieux. Je ne supporte plus de me voir sans maquillage », a livré Mme Synthiane Adjabahoue.
Quant à Mme Régina Abaké, le maquillage à outrance devient comme de l’obsession, « Même pour sortir la poubelle, faire des petits trajets, il faudrait que je me maquille. Bizarre, je ne m’apprécie plus naturellement. Il m’a donné une fausse confiance en moi ».
Peut-on appeler ce déguisement maquillage ou mascarade ? s’est interrogé Mme Chantal Ahoga, une activiste sociale, elle reconnaît qu’elle se maquille très rarement, « Je pense que la beauté des actes est ce qui compte le plus. Une femme doit avant tout, transmettre des valeurs à sa communauté ».
« Il suffit de s’aimer avant tout. Le make-up ou pas, assumez ce que vous êtes. Aimez-vous et ayez confiance en vous ! Je ne parle pas d’être négligée, juste de ne pas en faire trop », a conseillé un dermatologue ayant requis l’anonymat (ACI/Gigie PAMBOU)
