Congo/Santé : Le personnel formé dans la spécialisation des analyses médicales 

BRAZZAVILLE, 22 AOUT (ACI) – Le Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp) en collaboration avec des partenaires du ministère  de la santé et de la population, a ouvert le 20 août à Brazzaville, une formation du personnel de santé spécialisé dans les analyses médicales, en vue d’obtenir  un bon diagnostic pour la prise en charge du paludisme.

Cette formation destinée aux techniciens médicaux de tous les départements du Congo, a porté sur la formation des formateurs en vue d’assurer le relais auprès des autres laborantins.

Le paludisme est l’un des problèmes majeurs de santé publique, avec 90% de cas dus au plasmodium falciparum, étant l’une des premières causes de consultation dans les centres de santé. Les personnes les plus touchées sont les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et les personnes vulnérables.

A cette occasion, le directeur des techniciens de la santé, le Pr Jean Akiana, a souligné l’importance du traitement de la maladie  touchant l’Afrique en général et le Congo en particulier à 90%, dont l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticides reste des moyens les plus efficaces de prévention contre la maladie.  

Pour lui,  il faut un bon diagnostic de la part des laborantins pour arrêter la maladie.« Le Congo a reçu, à travers ses partenaires, des microscopes qui permettront d’améliorer de manière qualitative le diagnostic du paludisme en vue d’une meilleure prise en charge ».

Faisant une démonstration sur l’utilisation du microscope et l’examen de recherche du plasmodium falciparum à travers la goutte épaisse, le facilitateur de la formation, M. Levy Assoua, a fait savoir que la technique de lecture de la goutte épaisse passe par la mise au point à l’objectif 10 en passant de l’objectif 40 à 100 tout en utilisant l’huile à immersion.

De son côté, le directeur général des services et soins de la santé, le Pr Henri Monabeka, a signifié l’importance du microscope car, on ne peut parler du système de santé sans laboratoire. « Le microscope est un bel outil qui permet au laborantin de poser un diagnostic fiable qui peut déclasser ou classer un système de santé, parce que la maladie est traitée en fonction des résultats », a-t-il dit.

A cet effet, il a déploré le manque d’entretien des laboratoires dans certains départements et a  exhorté le personnel à rendre l’environnement propre.

Chaque département a été doté de microscope afin de permettre aux laborantins d’avoir des résultats médicaux fiables. (ACI)

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