BRAZZAVILLE, 21 OCT (ACI) – Le courant la renaissance panafricaine de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) a exigé, le 18 octobre à Brazzaville, la convocation urgente d’un congrès extraordinaire pour sortir le parti de la situation chaotique dans laquelle il se trouve.
Ce congrès est prévu pour 2025, après celui tenu en 2013 sous le sceau de l’unité.
« Selon les statuts du parti, ces congrès doivent se tenir tous les quatre ans. Cependant, le Conseil national du parti n’a pu organiser ceux de 2017 et 2021 pour des raisons inconnues, ce qui a conduit à la décrépitude du parti. L’absence de lisibilité de la ligne politique, la dissipation de la base militante et des résultats électoraux calamiteux sont les caractéristiques de cette situation », a expliqué la coordonnatrice du courant la renaissance panafricaine, Mme Rosine Pulchérie Andrée Gouama,
Elle a souligné que la commission préparatoire du Congrès a tenu sa première plénière du 12 au 13 octobre dernier à Brazzaville. Cette instance a entériné et acté la convocation d’un congrès ordinaire au deuxième semestre 2025, selon les déclarations de l’ancien premier secrétaire du parti, M. Pascal Tsaty Mabiala.
Le but de ce congrès est d’affûter les armes du parti pour affronter les échéances de 2026 et éviter la même situation qu’en 2022, où l’Upads n’était pas représentée aux présidentielles. Mme Gouama a, également, dénoncé la gestion chaotique du parti, minée d’une gouvernance médiocre et la cooptation ayant ouvert la porte à l’exclusion et à l’émergence du tribalisme.
La coordonnatrice a lancé un appel à la responsabilité des militants et sympathisants de l’Upads pour relancer cette formation politique de l’opposition à peine réunifié. Elle a souligné l’importance de l’échéance politique majeure de 2026, l’élection présidentielle, et averti que ne pas organiser un congrès avant cette date pourrait signifier la déperdition totale du parti.
Le courant la renaissance panafricaine souhaite revitaliser l’Upads et la remettre dans son orbite de parti de masse et de consensus. Mme Gouama a précisé que ce courant est dans la légalité, car les textes du parti admettent l’existence de courants en son sein. (ACI/Prisca Mbouale)
