Brazzaville, 18 Oct (ACI) – Le Conseil supérieur de la liberté de la communication (Cslc) a interpellé, le 16 octobre à Brazzaville, le promoteur de la chaîne en ligne Tsieleka Media, M. Fortunat Ngolali pour lui rappeler les manquements constatés dans la pratique de la profession.
Cette interpellation est une forme de pédagogie pour attirer l’attention des professionnels des médias et les associations des journalistes. A cet effet, le haut conseiller du Cslc, M. Asie Dominique de Marseille a salué cette chronique, tout en soulignant que les mots que le journaliste utilise peuvent avoir un impact sur la société. Il a jugé essentiel de peser ses mots pour éviter toute interprétation erronée.
À son avis, le terme « révolution » mentionné dans la chronique peut être mal compris dans un contexte politique fragile. C’est pourquoi, il pensé judicieux de préciser le sens de la révolution en spécifiant s’il s’agit d’une « révolution mentale ou culturelle », afin d’éviter tout trouble à l’ordre public.
Poursuivant son propos , le haut conseiller a rappelé aux médias qu’ils ont le devoir de diffuser des informations de manière équilibrée, en présentant différents points de vue et en évitant de propager des messages susceptibles de compromettre l’unité nationale.
A cette occasion, M. de Marseille a précisé que cet appel ne concerne pas qu’uniquement Tsieleka Media mais l’ensemble des médias, incitant les associations de journalistes à relayer l’information dans leurs organes respectifs.
Profitant de cette rencontre, il a rappelé aux professionnels des médias l’importance du professionnalisme dans le traitement de l’information. M. De Marseille a souligné que le média Tsieleka n’a écopé d’aucune sanction suite à cette interpellation. (ACI/Nadège Makoubama)
