Brazzaville, 09 Juil (ACI) – Le ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, M. Jean Luc Mouthou, a lancé, le 9 juillet à Brazzaville, les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) session de juillet 2024 avec au total 119.067 candidats repartis sur 519 centres dans tout le pays.
Le lancement de cet examen s’est fait au lycée de la révolution, au Ceg Lheyhet Gaboka dans le 5e arrondissement Ouenzé, avant de terminer au Ceg de Kinsoudi dans le premier arrondissement, Makélékélé en présence du ministre de l’enseignement technique et professionnel, des présidents des commissions éducation du parlement, du préfet de Brazzaville et de plusieurs autres personnalités du pays.
Pour cette session, le département de Brazzaville a présenté 49027 candidats, la Bouenza 6742 candidats, la Cuvette 4661 candidats, la Cuvette-ouest 1032 candidats, Pointe-Noire 36006 candidats, Lékoumou 1093 candidats, Likouala 2495 candidats, Niari 5602 candidats, Kouilou 1862 candidats, Plateaux 3223 candidats, Pool 5783 candidats, la Sangha 1436 candidats, Chine 04 candidats et Luanda-Cabinda 101 candidats.
Pour le ministre, l’organisation de cette session est un succès au regard de la prise en charge de la jeunesse par le pays, plus particulièrement celle scolarisée et véritablement en marche. Cela est la matérialisation de la volonté ferme du Président de la République, Chef de l’Etat dans le cadre de la prise en charge de cette jeunesse.
Par ailleurs, il a indiqué que la lutte pour les bonnes mœurs, les bonnes pratiques, la construction du citoyen digne et responsable dans la société congolaise est un travail pérenne devant se poursuivre encore pendant longtemps y compris toute la traque mise en place au sein de du ministère de tutelle contre les centres d’encadrement conduisant les enfants sur les chemins de travers.
Cette pratique, a-t-il dit, a connu son épilogue le week-end dernier avec l’interpellation des 44 candidats qui devraient se rendre à Vindza pour y passer leur Bepc. Ils ont été ramener à Brazzaville et placés dans un centre d’examen spécial.
A cet effet, le ministre a rappelé que la transhumance, la fraude, l’utilisation des téléphones dans les centres d’examen sont interdites. Toutes ces choses ont été rappelées avec véhémence toute l’année scolaire. (ACI/Blanchard Boté)
