BRAZZAVILLE, 23 SEPT (ACI) – La 26e session du Conseil national de l’enseignement préscolaire, primaire et secondaire tenu, du 18 au 21 septembre à Brazzaville, a entre autres, recommandé l’élaboration de la politique nationale de l’éducation non formelle.
Placé sous le thème « Enjeux et défis de l’éducation non formelle dans le système éducatif congolais », cette 26e session a également recommandé la création et la construction des centres d’alphabétisation et d’éducation spécialisée dans tout le pays, l’augmentation de la ligne budgétaire alloué au secteur de l’éducation non formelle, rouvrir les centres professionnels pour l’éducation non formelle.
Les participations à cette 26e session ont, également, formulé au gouvernement d’affecter un quota significatif des animateurs d’alphabétisation dans le recrutement à la fonction publique, d’ouvrir des filières de formation des animateurs d’alphabétisation à l’Ecole normale d’instituteurs (Eni) ainsi que la filière de formation des enseignants spécialisés à l’Ecole normale supérieure (Ens), d’harmoniser les programmes et manuels de l’éducation non formelle et électrifier les centres d’alphabétisation existants.
Dans son discours de clôture des travaux du conseil national, la directrice de cabinet du ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Mme Régine Tchicaya-Oboa, a félicité tous les conseillers pour leurs contributions à la réussite de cette session.
Mme Tchicaya-Oboa, a espéré que les recommandations formulées pendant ce conseil vont donner matière à réflexion sur les tâches à accomplir durant l’année scolaire 2024-2025. Ces tâches feront l’objet d’une évaluation lors de la 27e session du conseil national de l’enseignement préscolaire, primaire et secondaire.
Pour elle, la prise en main des jeunes nécessite la mobilisation de plusieurs ressources dont les ressources humaines. « Soyons, d’ores et déjà, des acteurs majeurs et artisans effrénés de la prise en main des jeunes », a-t-elle demandé.
Répondant aux questions des journalistes à l’issue de cette 26e session, la directrice générale de l’alphabétisation et de l’éducation non Formelle, Mme laure Yokhat Okondo Matongo, a exprimé sa satisfaction de constater que pour la première fois au Congo, un conseil national de l’enseignement préscolaire, primaire et secondaire soit consacré à la problématique de l’éducation non formelle.
L’éducation non formelle, a-t-elle indiqué, permet de scolariser et de rescolariser les jeunes sortis très tôt du circuit normal de l’école, les enfants n’ayant pas pu avoir l’éducation de base à l’âge de six ans et ayant dépassé l’âge d’aller à l’école, des élèves présentant des difficultés d’adaptation scolaire, des personnes vulnérables, des peuples autochtones et des personnes adultes. (ACI/Blanchard Boté)