BRAZZAVILLE, 15 NOV (ACI) – Le vice-président de la région Afrique de la Société financière internationale (Sfi), filiale de la Banque mondiale, M. Sergio Pimenta, a affirmé, le 14 novembre à Brazzaville, que le secteur privé au Congo va jouer un rôle fondamental dans le développement de l’économie congolaise.
Cette affirmation a été faite à l’issue de l’audience que le Premier ministre, Chef du gouvernement, M. Anatole Collinet Makossoque a accordée à M. Pimenta, accompagné du ministre de l’Economie, du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, gouverneur de la Banque mondiale en République du Congo, Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.
A cette occasion, les deux personnalités ont évoqué le développement des petites et moyennes entreprises qualifié secteur important dans le développement du pays. Ils ont, aussi, mentionné la question du développement du secteur agricole, notamment la transformation agricole et comment aider le pays détenant déjà un potentiel depuis le secteur des engrais, le secteur avicole et alimentaire.
Ils ont aussi parlé du développement des zones économiques spéciales favorisant le développement à l’incitation de l’investissement du secteur privé.
Lors de cet entretien ils ont soulevé le problème des infrastructures. « A ce sujet, actuellement la Sfi a déjà soutenu les finances des projets dans le secteur des télécommunications, mais nous allons regarder d’autres secteurs y compris avec un nombre de partenariat public privé, en collaboration avec nos amis de la Banque mondiale », a-t-il indiqué.
Pour sa part, le Chef du gouvernement a demandé au vice-président, de travailler sur des secteurs important pour le développement du pays. « Nous sommes à son écoute et nous allons, avec la ministre travailler sur cette feuille de route », a rassuré M. Pimenta.
Le vice-président de la région Afrique de la Société financière internationale (Sfi) a profité de cette occasion, pour annoncer au Premier ministre, l’ouverture de leur bureau à Brazzaville, afin d’augmenter leurs opérations et avoir un impact beaucoup plus fort sur le développement du pays. (ACI/Blanchard Boté)
