Brazzaville, 21 Sept (ACI) – Le président de l’Union nationale des écrivains et artistes du Congo (Uneac), M. Henri Djombo, a interpellé, le 19 septembre à Brazzaville, les autorités congolaises à jouer leurs rôles dans la valorisation du livre, en vue de susciter des passions autour de cette œuvre.
S’expriment à l’ouverture de la 7e édition de la Rentrée littéraire du Congo (Relico), M. Djombo a fait savoir qu’à travers cette interpellation à la fois individuelle et collective, cette rentrée littéraire semble bien originale, qu’elle rappelle l’engagement commun dans la promotion du livre et de la lecture à tous les niveaux de la vie sociale.
« Nous devrions posséder et promouvoir la politique nationale du livre, qui puisse se traduire dans les faits. En effet, nous devrons sauver le secteur du livre dans notre pays en faire un devoir citoyen, afin de lire pour se civiliser et civiliser ceux qui nous entourent. La lecture est, de ce fait, un vecteur important de notre développement économique et social », a-t-il souligné.
A son avis, cette rentrée littéraire coïncide avec les rentrées scolaire et universitaire, elle leur offre l’occasion d’enrichir leurs savoirs, grâce à l’intervention des panélistes chevronnés et au cours des débats à bâtons rompus entre les auteurs invités.
Dans son mot de circonstance, le président de Relico, M. Florent Sogni Zaou a indiqué que son institution célèbre la littérature et le livre. Ainsi, la littérature se définit en effet, comme étant un aspect de la communication verbale, orale et écrite, mettant en jeu une exploitation des ressources de la langue pour multiplier les effets sur le destinataire, le lecteur et l’auditeur.
Dans son mot de bienvenu, le directeur des rédactions des dépêches de Brazzaville, M. Emile Gankama a mentionné que le livre est donné pour mort chaque fois que sont réalisés des progrès dans le domaine très innovant des technologies de l’information et de la communication.
Pour lui, les défis de son temps sont une inspiration et une réflexion pour les écrivains, les penseurs, les chercheurs. Qu’il s’agisse de conflits armés, du changement climatique, des problèmes de gouvernances, de la vie, le livre est là pour témoigner. La présente rentrée littéraire vaut la peine d’être vécue. Cet espace de partage remplira toujours sa mission dans l’esprit de partage qu’ils connaissent.
Organisée sous le thème « Ouvrir un livre, le lire est un droit », cette édition permettra aux 25 écrivains d’animer sept tables rondes autour des ouvrages congolais du 19 au 21 septembre. (ACI/Kesnov Medurin Ngouolali)
