BRAZZAVILLE, 20 JUIN (ACI) – L’utilisation des sacs et sachets en plastiques prohibée par un décret prolifère dans la capitale congolaise devant l’œil impuissant des pouvoirs publics, selon un constat de l’Agence congolaise d’information (Aci).
Actuellement, l’on constate la résurgence des sacs plastiques sur le marché. Les vendeurs d’eau, de jus de fruits, de yaourt, debout dans les arrêts de bus proposent et servent aux clients leurs produits emballés dans des sachets en plastique au vu et au su de tous.
Le décret n°2011-485 du 20 juillet 2011 fait interdiction de la production, importation, commercialisation des sacs, sachets en plastique pour la vente d’aliments, de l’eau et toute autre boisson en République du Congo.
Au lendemain de son adoption, le gouvernement a largement contribué au recul de l’utilisation des sacs en plastique par les populations. Les fournisseurs de sacs en plastique, par crainte de représailles, utilisent le terme « Niaou », signifiant chat pour désigner ces sachets et les vendre sans aucun soupçon.
Quelques vendeurs interrogés et ayant requis l’anonymat, conscients de braver la loi, disent utiliser les sacs en plastique dans le but de gagner leur vie prétextant un manque d’emploi.
Face à la résurgence de l’utilisation et de la commercialisation des sacs en plastique et au regard de leur impact sur l’environnement, la responsabilité des pouvoirs publics est interpellée.
Les matières plastiques se dégradent lentement pouvant atteindre de centaines d’années. Les sacs plastiques contribuent à la destruction de l’environnement et causent de graves dégâts sur la biodiversité, rappelle-ton. (ACI)