BRAZZAVILLE, 03 OCT (ACI) – Le président de la Fédération atlantique des agences de presse africaine (Faapa), M. Fouad Arif, a appelé, le 2 octobre à Abidjan en Côte d’Ivoire, les journalistes des agences du continent à s’approprier les enjeux de l’information et le récit africain afin de relever les défis.
Il a lancé cet appel à l’issue de l’audience qu’a accordée le ministre ivoirien de la communication, M. Amadou Coulibaly, aux délégations des agences africaines devant prendre part à la 9ᵉ session du conseil exécutif de la Faapa prévue du 3 au 6 octobre prochain.
M. Fouad Arif a, également, énuméré d’autres enjeux, notamment, avec les réseaux sociaux, la capacité et l’impératif aujourd’hui de combattre les fakenews.
« Depuis un an, la Faapa peut se targuer d’un bilan grâce auquel nous avons pu mettre en place une plateforme de lutte contre les fakenews, grâce auquelle nous avons pu aussi échanger d’expertise et de formation. Beaucoup de journalistes qui travaillent au sein des agences de presse membres de la Faapa, ont pu bénéficier de stages dans l’un ou l’autre des pays », a-t- il rappelé.
Il s’est réjoui du soutien du ministre ivoirien de la communication à cette 9ᵉ réunion du conseil exécutif de la Faapa.
Pour sa part, M. Amadou Coulibaly s’est dit heureux d’accueillir cette 9ᵉ session du conseil exécutif de la Fapa, et aussi de la reprise de l’initiative de la campagne d’éducation et de sensibilisation sous le hashtag en ligne tous responsables que la Côte d’Ivoire a entrepris.
Au cours de la réception du ministre ivoirien avec les délégations des agences africaines, il a, aussi, été rappelé le contexte géopolitique mondial dans lequel se tient cette 9ᵉ session particulière avec des crises un peu partout.au Moyen Orient, en Europe, sur le continent, et malheureusement, ceux qui payent un des plus lourds tributs de ces différentes crises ce sont les journalistes, qu’ils soient des journalistes d’agence ou en freelance.
« Il est difficile d’occulter cela au moment où une fédération d’agence de presse africaine se retrouve et enfin je suis entièrement d’avis avec M. Fouad que notre histoire doit être racontée par nous-mêmes », a renchéri le ministre ivoirien de la communication.
Il a indiqué que les journalistes des agences africaines ont aujourd’hui la capacité de rivaliser avec toutes les agences du monde, aussi grandes soient elles, « parce que histoire, c’est nous qui la connaissons, il est important que nous nous l’approprions et que nous ne laissons plus personne la raconter à notre place », a fait savoir M. Amadou Coulibaly. (ACI/Sosthène Euphrasie Milandou)
