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Afrique/Energie : Le Sefa pour l’accélération de  la transition énergétique du continent

BRAZZAVILLE, 22 AOÛT (ACI) – Le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (Sefa) envisage d’accélérer la transition énergétique en Afrique, selon un document parvenu à l’Aci.

Le Sefa intervient dans des domaines d’interventions dans le cadre de trois priorités stratégiques à savoir, la production de base d’énergie verte, afin d’accroître la pénétration des énergies renouvelables dans les réseaux électriques, en mettant l’accent sur la stabilité des réseaux électriques, et proposer des alternatives aux options de production de base à partir de combustibles fossiles.

En outre, il contribue dans les mini-réseaux verts, en vue d’accélérer l’accès à l’électricité pour les populations mal desservies grâce à des solutions de mini-réseaux d’énergie propre.

Aussi, il intervient dans l’efficacité énergétique  consistant à améliorer l’efficacité des services énergétiques fournis grâce à une variété de technologies et de modèles commerciaux, y compris la cuisine propre et les technologies pico-solaires.

S’agissant des instruments d’intervention et de l’assistance technique, le Sefa intervient par le biais de subventions axées sur des activités devant débloquer directement les investissements. Les subventions d’assistance technique sont disponibles pour les entités du secteur public et privé.

Concernant l’Investissement concessionnel, il soutien sous forme de financement axé sur les résultats, de prêts et d’instruments de capitaux propres souvent combinés aux investissements de la Banque africaine de développement pour combler les lacunes en matière de viabilité.

Le Sefa est un fonds spécial multi-donateurs  que  la Banque africaine de développement gère et fournit un financement catalytique pour débloquer les investissements du secteur privé dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

Quant aux résultats attendus, le Sefa a inspiré l’engagement de la Banque africaine de développement (Bad) dans les mini-réseaux verts, à la fois par le biais du programme de développement du marché des mini-réseaux et par un soutien à l’amélioration de l’environnement des affaires dans les mini-réseaux, ouvrant la voie aux deux premiers programmes de mise à l’échelle soutenus par la Banque africaine de développement en République démocratique du Congo et au Burkina Faso.

Le Fonds est, également, une facilité essentielle dans le développement d’initiatives de financement mixte de l’énergie sous l’égide de la Bad, jouant le rôle de catalyseur dans la préparation et la clôture financière du Fonds pour les énergies renouvelables pour l’Afrique.

Il est l’un des premiers fonds d’investissement panafricains pour les énergies renouvelables, en atteignant une capitalisation de 200 millions de dollars en 2014, et dans la création de la facilité pour l’inclusion énergétique. Il est une plateforme panafricaine de financement par la dette pour les petites énergies renouvelables, qui a mobilisé 250 millions de dollars en 2019.

Le Fonds dispose d’une assistance technique et d’instruments de financement concessionnels pour supprimer les obstacles au marché, développer un pipeline de projets bancables et améliorer le profil de risque des investissements. L’objectif global du Fonds est de contribuer à l’accès universel à des services énergétiques abordables, fiables, durables et modernes pour tous en Afrique, conformément au « New Deal sur l’énergie pour l’Afrique » et à l’objectif numéro 7 du développement durable.

Le Fonds pour l’énergie durable en Afrique a été créé en 2011 en partenariat avec le gouvernement du Danemark et a depuis reçu des contributions des gouvernements, entre autres  les États-Unis,  le Royaume-Uni, l’Italie, la Norvège, l’Espagne, la Suède, le Nordic Développement Fund et Allemagne. (ACI/Kesnov Medurin Ngouolali)

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