Afrique/Education : Nécessité d’enseigner la diplomatie coutumière dans les universités

BRAZZAVILLE, 10 SEPT (ACI) – Le conférencier à la conférence-débat du festival « Feux de Brazza », M. Urbain Amoa-Koidio, a souligné, le 9 septembre à Brazzaville, la nécessité d’enseigner la diplomatie coutumière africaine dans les facultés de droit et de sociologie, en vue de renforcer les compétences de la gouvernance locale.

Il a souligné cette nécessité lors de la conférence-débat organisée dans le cadre de la 7e édition du festival populaire et international des musiques traditionnelles dénommée « Feux de Brazza », placée sous le thème « La diplomatie coutumière africaine pour la culture de la paix ».

A cette occasion, il a fait savoir que la révolution culturelle panafricaine par approche holistique prendra appui sur l’éducation pour tous. En effet, la diplomatie coutumière est à la défense et à l’illustration de la nouvelle ère pour l’Afrique dont l’intelligence est fixée sur ses terres.

A ce sujet, il a recommandé à des plus hautes instances de la République de s’approprier et  vulgariser  la diplomatie coutumière africaine comme préalable à tout règlement de conflit en suggérant  la création et l’encadrement scientifique de trois instances consultatives à savoir, la chambre des rois et des chefs traditionnel, la chambre des guides religieux et des leaders  spirituel ainsi que la chambre des organisations de la société civile.

A l’endroit des ministères de la défense, de l’éducation nationale et de la fonction publique, il a recommandé l’enseignement de la diplomatie coutumière africaine dans les Ecoles nationales d’administration, de magistrature, de police, de gendarmerie, des douanes et des eaux et forêts.

S’agissant du ministère de l’intérieur et de la sécurité, de la justice, M. Amoa-Koidio a conseillé la mise en œuvre d’un programme pluriannuel de renforcement des capacités et des compétences des autorités coutumières, des élus locaux, des membres des mutuels pour le développement économique et social, des conseillers économiques.

Les ministères de la culture, de l’artisanat et du tourisme, doivent quant à eux, faire la promotion des industries culturelles et artistiques à travers des ensembles régionaux en créant des musées, des orchestres et des danses. Aussi, a-t-il ajouté, ceux-ci devraient former et renforcer les compétences des animateurs et directeurs des festivals.

Parlant  des ministères des affaires étrangères, M. Kouidri a préconisé le renforcement des compétences de la diplomatie et la formation de conseillers en diplomatie coutumière africaine. (ACI/Kesnov Medurin Ngouolali)

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