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Afrique/Culture : Pierre Ngolo informé du congrès mondial de la diplomatie coutumière

Le président du Sénat et la délégation du Feux de Brazza.

BRAZZAVILLE, 10 SEPT (ACI)- Le président du Sénat, M. Pierre Ngolo,  a échangé, le 11 septembre à Brazzaville, avec l’ambassadeur de la chaire Unesco pour la diplomatie coutumière africaine, le Pr Urbain Amoa-Koidio sur le projet du congrès mondial de la diplomatie coutumière africaine dont le but est de bâtir une Afrique nouvelle et affirmée.

« M. Ngolo nous a donné l’assurance de voir naître ici l’un des grands projets qui est le congrès mondiale de la diplomatie coutumière africaine se tenir un jour à Brazzaville pour aller vers une Afrique nouvelle qui s’aime et qui s’affirme », a fait savoir à la presse, le Pr Amoa-Koidio à la sortie de l’audience.

Rappelant l’importance de la diplomatie coutumière africaine dans la résolution des défis contemporains du continent, le Pr Amoa-Koidio a salué l’implication du Président de la République du Congo, M. Denis Sassou-N’Guesso dans les processus de médiation à travers l’Afrique.

« Face aux défis, cette diplomatie va nous amener aujourd’hui sous l’autorité de nos chefs, singulièrement le Président Sassou-N’Guesso qui est très sollicité sur les questions de médiation au niveau du continent, que nous puissions aller vers le Sahel, le soudan, le Rwanda et vers nous-même à savoir ‘‘l’Afrique –Afrique’’ comme on emploie la chine –Afrique ou la France-Afrique », a-t-il souligné.

Pour le Pr Amoa-Koidio la diplomatie coutumière, ancrée dans les valeurs et les mécanismes traditionnels africains, doit être examinée afin de renforcer la cohésion sociale et la paix.

« Il faut veiller à ce qu’il y ait une vie paisible, une cohésion sociale parfaite et qu’en toute circonstance que l’on aille vers la recherche du consensus et  en tenant compte du profane et du visible, de l’invisible et des ancêtres de spiritualité qui animent et orientent notre façon d’être. Tel est le sens de cette réflexion sur la diplomatie coutumière africaine », a-t-il fait savoir.

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Le festival Feux de Brazza, a dit le Pr Amoa-Koidio, célèbrant ces 19 ans de présence sur la scène, est perçu comme un prolongement de la diplomatie coutumière africaine. «Ce feu de Brazza c’est une affirmation importante. Dans notre culture, la musique parle autant que la danse. C’est pour dire que la musique permet d’aller en communion avec l’autre qui est toujours un autre soi-même », a mentionné le Pr Amoa-Kiodio.

Le Sénat  congolais a adhéré pleinement à la vision d’une Afrique devant d’abord se comprendre elle-même avant de s’engager avec l’autre. Selon M. Ngolo, le Sénat a exprimé son soutien à l’idée de renforcer la diplomatie coutumière.

« Le Président du Sénat et tout le Sénat adhèrent à l’idée que l’Afrique a besoin de voyager vers elle-même, de s’affirmer davantage et se faisant on ne rejette pas l’autre, nous sommes avec l’autre et pour aller à l’autre, il faut être soi-même », a-t-il affirmé.  (ACI/Marlyce Tchibinda Batchi)

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