Brazzaville, 07 Oct (ACI) – La République démocratique du Congo (Rdc) a lancé, le 5 octobre dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu (est), sa campagne de vaccination contre le Mpox, indique l’agence Xinhua.
Cette campagne de vaccination cible en priorité les travailleurs de la santé et les intervenants en première ligne, tout comme les contacts des cas confirmés, les contacts de ces contacts et d’autres groupes à risque, selon les autorités sanitaires.
La vaccination sera, également, déployée dans onze des zones de santé les plus touchées dans les provinces de l’Equateur, du Nord-Kivu, de Sankuru, du Sud-Kivu, du Sud-Ubangi et de la Tshopo, selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms).
« Nous allons lancer en tenant compte des doses dont nous disposons et de la stratégie prise, c’est-à-dire vacciner d’abord les zones les plus touchées. Voilà pourquoi elle va commencer à l’Est », a précisé le ministre congolais de la Santé, M. Roger Kamba, lors d’une conférence de presse, évoquant environ 265.000 doses de vaccins disponibles.
Cette vaccination concerne en premier lieu les adultes au regard, notamment, du nombre de doses disponibles pour l’instant, a-t-il signifié, notant que le pays compte vacciner au total 2,5 millions de personnes.
Selon un communiqué que l’Oms, a publié le 4 octobre, la Rdc concentre 90% de tous les cas de Mpox enregistrés dans la région africaine, avec plus de 30.600 cas suspects et 988 décès signalés à la date du 26 septembre.
Le Mpox est un virus initialement présent chez l’animal, notamment, chez des rongeurs en Afrique, et qui circule désormais chez l’être humain. La maladie que ce virus cause porte le même nom, Mpox (anciennement appelée variole de singe), et se présente comme une forme atténuée de la variole humaine, avec des symptômes moins graves et une létalité plus faible, selon l’Institut Pasteur.
En août dernier, devant la recrudescence du Mpox en Rdc et dans plusieurs pays voisins, ainsi que l’apparition d’une nouvelle souche virale possiblement plus transmissible (clade 1b), l’Oms a déclaré l’épidémie de Mpox une « urgence de santé publique de portée internationale », rappelle-t-on. (ACI)