BRAZZAVILLE, 18 JUIN (ACI) – Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, M. Jean Luc Mouthou, a lancé, le 18 juin à Brazzaville, les épreuves écrites du baccalauréat général session de juin 2024, débutées avec les épreuves des mathématiques pour les 90.103 candidats inscrits sur toute l’étendue du territoire national.
Pour le lancement des épreuves, le ministre en charge de l’Enseignement général accompagné du ministre du contrôle d’Etat, de la qualité du service public et de la lutte contre les antivaleurs, M. Jean Rosaire Ibara, et celui de l’Enseignement technique et professionnel M. Ghislain Thierry Maguessan Ebome et plusieurs autres acteurs impliqués dans le secteur de l’éducation, se sont rendu au lycée Pierre Savorgnon De Brazza puis au lycée Chaminade.
Pour cette année, Brazzaville a présenté 34.110 candidats officiels et 8.124 candidats libres soit un total de 42.233 inscrits. Pointe-Noire a pour sa part enregistré 24.905 candidats libres contre 2.828 candidats libres soit un total de 27.733 candidats. Pour cette session un nombre élevé a été inscrit dans les séries scientifiques, notamment les série C et D.
Cette session, a dit M. Mouthou, les effectifs sont légèrement en baisse par rapport à l’année dernière. « De 90.000 cette année, nous étions à 92.000 candidats l’année dernière. Une baisse drastique de 2,37% », a-t-il indiqué.
Selon lui, cette baisse se justifie grâce aux efforts consentis dans le cadre de la réduction de la transhumance, des dérogations pour donner seulement accès aux élèves effectivement inscrits en classe de terminale.
Au premier jour d’examen, une élève a accouché d’une fille au lycée Pierre Savorgon De Brazza, juste avant le début des épreuves sous le contrôle des services de la sécurité civile présent dans ledit centre d’examen.
« Cet accouchement a été déclenché certainement sous le fait de l’émotion, mais ça montre aussi tout l’intérêt, tout le poids que représente l’obtention d’un baccalauréat pour notre jeunesse », a-t-déclaré le ministre de l’enseignement général. (ACI/Blanchard Boté)
